Prochaines séances
- LAROY + 11h30
- MONOLITH + 11h45
- UN JEUNE CHAMAN + 12h00
- HOPELESS + 13h45
- DRIVE-AWAY DOLLS + 14h00
Les immanquables du Cosmo
Du 25 au 28 avril, l'incontournable Grindhouse Paradise revient pour son Épisode V : la joyeuse équipe du Festival a pioché dans tous les genres qui ont cours sur le marché du cinéma de l’étrange pour vous régaler pendant quatre jours de folie – mais attention : sans jamais transiger sur la qualité. On en frissonne d'avance...
À l'instar du récent Si seulement je pouvais hiberner, le film nous entraîne dans le quartier des yourtes d'Oulan-Bator. Dépassant le clivage entre tradition et modernité, la jeune cinéaste dresse un portrait sensible de la jeunesse mongole : en lui proposant un miroir bienveillant, elle montre une voie possible d'émancipation.
En reproduisant les mouvements de leurs acteurs en rotoscopie, Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó retranscrivent superbement la vie comme l’absence de vie dans un futur dévasté et saisissant. Ouvert à la contemplation et à l'émotion, Sky Dome 2123 est une course sidérante et désespérée vers l’impossible.
Sous l'influence des frères Coen, LaRoy est un polar divertissant, mâtiné de comédie noire. Sur le canevas classique du loser pris dans un engrenage qui le dépasse complètement, Shane Atkinson dépeint une réjouissante galerie de personnages, multiplie les quiproquos et les rebondissements, allie suspense et humour.
Unique wu xia pian réalisé par Wong Kar-wai, Les cendres du temps donne une vision crépusculaire du genre, avec l’envie de le détruire et le faire renaître sous une autre forme, à la manière des polars de Johnnie To ou des westerns de Sergio Leone. Sa version Redux est encore plus belle dans sa déstructuration et sa sensorialité.
Sans qu'on ne puisse jamais prévoir où il va nous mener, son récit d'abord contemplatif emprunte ensuite au cinéma social pour retranscrire la confrontation entre deux mondes opposés avant de basculer de nouveau : Le mal n'existe pas nous subjugue par sa beauté et son mystère, et nous habite longtemps par les interrogations qu'il éveille...
YOU'RE SIMPLY THE BEST !
Au-delà de l'envie de vous mettre dans la tête la chanson de Tina Turner (doum doum dim doum... vous l'avez ?) et sans flagornerie aucune, nous souhaitons ici vous témoigner notre reconnaissance. Nous vous remercions d'abord pour votre assiduité, votre curiosité, votre fidélité. Cela nous vaut régulièrement compliments et félicitations de la part des distributeurs de films, impressionnés par les entrées enregistrées au Cosmo. Dernièrement, cela fut particulièrement le cas pour A man, Daaaaaalí ! et La zone d'intérêt. Nous les avions d'ailleurs déprogrammés un peu trop tôt, pour faire place aux nombreuses autres propositions annoncées... Qu'à cela ne tienne, nous leur offrons quelques séances supplémentaires pour les vacances de Pâques, profitez-en ! Nous voulons ensuite partager avec vous les louanges que nous font nos invité-e-s après leur passage chez nous. Ils apprécient grandement la pertinence de vos questions, la qualité des échanges et la possibilité d'avoir avec vous des discussions constructives, exemptes de toute agressivité même quand des divergences d'opinion apparaissent. Galvanisés par tant de flatterie, nous continuerons donc à organiser de nombreuses séances spéciales, notamment en présence des équipes de film : vous pourrez ainsi rencontrer José Bové et Antoine Raimbault pour Une affaire de principe, Karim Aïnouz pour Marin des montagnes et Mati Diop pour Dahomey (récent lauréat de l'Ours d'Or de la Berlinale).
Pour la programmation à venir, nous essayons encore une fois de vous proposer un panorama éclectique, un équilibre entre titres attendus et découvertes. Dans la première catégorie, un film des frères Coen – même réalisé par un seul des deux – est toujours un événement : Drive-away dolls est une comédie féminine délurée, à l'énergie contagieuse. Triplement récompensé au Festival de Deauvile, LaRoy n'est pas sans rappeler le cinéma des frangins sus-cités : ce polar malin et plein d'humour (noir), divertissant et réjouissant, assume plus que dignement la référence. Depuis la découverte de Senses en 2018, Ryusuke Hamaguchi s'est imposé comme un auteur japonais majeur : moins urbain, plus contemplatif, nimbé de mystère et d'interrogations, Le mal n'existe pas nous dévoile une nouvelle facette de son talent et nous subjugue encore une fois. Acteur magnifique, Viggo Mortensen passe pour la deuxième fois derrière la caméra pour Jusqu'au bout du monde, western au féminin, romantique, dans lequel il partage l'affiche avec Vicky Krieps.
Dans la seconde catégorie, nous attirons votre attention sur : Un jeune chaman, évocation de la jeunesse mongole entre tradition et modernité ; Sky dome 2123, film d'animation contemplatif et saisissant ; Hopeless, thriller coréen sans concession qui porte bien son titre ; Yurt, portrait d'un adolescent turc pris en tenailles entre environnement laïc et éclosion religieuse. N'oublions pas également de jeter un oeil dans le rétroviseur du septième art avec Hitcher, série B efficace porté par le charismatique Rutger Hauer, et Les cendres du temps, unique wu xia pian réalisé par Wong Kar-wai présenté ici dans sa version Redux.
Comme précisé plus haut, les séances événementielles seront nombreuses et variées, vous le constaterez en feuilletant les pages de ce Fanzine. Mais le mois d'Avril marque avant tout le retour de la vengeance du Grindhouse Paradise, Festival du Film Fantastique de Toulouse. Du 25 au 28/04, le Cosmo sera aux couleurs du cinéma de genre sous toutes ses formes : on en frissonne d'avance...
Si vous êtes sans aucun doute le meilleur des publics – doum doum dim doum – nous faisons tout notre possible pour être à la hauteur !
Le Cosmo, comment ça marche ?
Nos tarifs
Tarif normal
8€
(Tarif moins de 14 ans : 4,50€)
Abonnements
55€
Le carnet de 10 entrées non-nominatives, valables éternellement au Cosmo et dans tous les Utopia
Soit 5,50€ la place
« Happy-hours »
4,50€
• Le mercredi : toute la journée
• Tous les jours : les séances avant 13h (quand il y en a)
• Le mardi et le jeudi : les séances après 21h
Autres infos
Pas de retard
Nous ne diffusons pas de publicité, l’heure indiquée est celle du début de film. Soyez à l’heure : une fois le film commencé, nous ne vous laissons plus entrer en salle.
Vente sur place
Vente des billets sur place uniquement, vous pouvez acheter vos places pour toutes les séances de la journée.
Pour les séances spéciales (avant-premières, rencontres, etc), les tickets sont en vente une dizaine de jours avant la séance, sur place également : la date de début des préventes est précisée sur la page présentant la séance.