THE POD GENERATION

2100, New-York. Rachel voit sa carrière décoller suite à une promotion dans son entreprise. Son compagnon Alvy, professeur de botanique, dédie quant à lui sa vie à préserver le peu de nature qu’il reste sur Terre et tente de transmettre son savoir et sa passion aux jeunes générations. Dans ce futur aseptisé, dans lequel l’intelligence artificielle et l’urbanisation ont pris le pas sur le végétal, Rachel et Alvy s’aiment. Tous deux se sentent prêt à passer le cap de la parentalité, mais la jeune femme se heurte à un problème : sous la pression de sa direction, cette cadre se voit gentiment conseiller de ne pas porter l’enfant, au risque de perdre son poste. Si elle le souhaite, et avec l’aide financière de son entreprise, elle peut cependant avoir recours à la technologie du Pod, un oeuf de gestation artificiel dans lequel le bébé se développe. Incertaine mais curieuse de savoir en quoi consiste ce programme, Rachel s’inscrit en secret à la session de découverte de cette nouvelle méthode de procréation.

Vivre une grossesse partagée grâce à des utérus synthétiques transportables, oui, mais à quel prix ? En intégrant l’intelligence artificielle comme ressource pour le vivant, la réalisatrice Sophie Barthes questionne avec adresse notre rapport à la parentalité, à la marchandisation de l’humanité et pose la question de l’éthique. Cette dystopie n’est pas sans rappeler l’univers de la série Black Mirror : The pod generation nous confronte à un futur pas si éloigné de notre présent, un avenir régi par d’inquiétantes dérives capitalistes qui semblent prendre au piège ses individus.