THE PHOENICIAN SCHEME

SÉLECTION OFFICIELLE, EN COMPÉTITION • FESTIVAL DE CANNES 2025

L'histoire d'une famille et d'une entreprise familiale. Voici ce que nous savons « officiellement » du douzième long-métrage de Wes Anderson, sans conteste un de nos cinéastes fétiches (le terme lui sied particulièrement)... Si nous n'avons pas eu la chance de découvrir The Phoenician scheme – sélectionné en compétition au prochain Festival de Cannes – son contenu se dévoile peu à peu.

Le casting, d'abord : ceux des films de Wes Anderson sont souvent impressionnants, c'est encore le cas cette fois-ci. Il y a celles et ceux qui ont déjà fréquenté son univers singulier et d'autres qui s'y glissent pour la première fois ; en outre, le cinéaste attire immanquablement des comédien·nes de tous bords, composant des troupes hétéroclites de talents rarement assemblés dans un même générique. Ensuite, les premières images, regroupées dans une bande-annonce alléchante, nous permettent quelques hypothèses : un homme d'affaires fortuné – sobrement nommé Zsa-Zsa Korda – semble abonné aux accidents d'avion. Parmi sa nombreuse progéniture, il nomme sa fille religieuse unique héritière de ses biens. Alors qu'il se lance dans un projet pharaonique – en vérité, phénicien – il est la cible de toutes les convoitises... Ou peut-être est-ce tout autre chose ?

Nous faisons surtout une confiance aveugle à Wes Anderson : il nous a si souvent émerveillés par son style immédiatement reconnaissable, sa joyeuse mélancolie, ses personnages farfelus et pourtant émouvants, que nous sommes juste – terriblement – impatients de nous y plonger à nouveau...