SÉLECTION OFFICIELLE, HORS COMPÉTITION • FESTIVAL DE CANNES 2025

Une trentaine de membres d’une même famille apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée. Parmi eux, Seb, Abdel, Céline et Guy sont chargés d’en faire l'état des lieux. Ces lointains « cousins » vont en exhumer des trésors cachés et suivre les traces d'une certaine Adèle... Partie de sa Normandie natale à vingt ans, cette mystérieuse Adèle se retrouve à Paris en 1895 ; la ville est alors en pleine révolution industrielle et culturelle. Pour les quatre cousins, ce voyage introspectif dans leur généalogie leur fait découvrir un moment bien particulier de la fin du XIXe siècle : l'invention de la photographie et la naissance de l’impressionnisme. Ce face à face entre les deux époques va remettre leur présent en question...

Pour sa première invitation au Festival de Cannes, Cédric Klapisch mêle le film d'époque à un récit contemporain. Gardé secret jusqu'à sa présentation officielle, La venue de l'avenir semble à la fois renouveler son univers et continuer à explorer les thèmes qui lui sont chers : la famille, la transmission, les idéaux... Nul doute qu'il y trouvera un équilibre subtil entre légèreté et émotion, entre gravité des sujets évoqués et générosité des relations humaines. Nous sommes heureux de voir Klapisch trouver enfin une place dans la sélection cannoise, preuve bienvenue qu'un cinéma populaire de qualité peut toucher un large public tout en étant reconnu par la critique. C'est tout ce que nous souhaitons à ce cinéaste qui nous accompagne avec bienveillance et lucidité depuis plus de trente ans...

Si son nom reste encore méconnu du grand public entendant, Alfredo Corrado est une figure emblématique de la communauté sourde française. Arrivé à Paris à la fin des années 1970, à une époque où la langue des signes française était encore largement marginalisée, voire interdite, il a marqué l’histoire de la culture sourde en co-fondant, aux côtés de Jean Grémion, l’International Visual Theatre (IVT), première compagnie de théâtre dédiée aux comédiens sourds et malentendants.

À travers des témoignages émouvants et des images d’archives rares sur le parcours de cet artiste engagé, ce documentaire retrace la naissance d’un théâtre visuel novateur et les luttes culturelles qui ont façonné l’IVT. Il met en lumière une aventure humaine et artistique qui a profondément fait évoluer la place de la culture sourde en France.
Cette soirée se veut être un hommage à son histoire et à son héritage, et, en un sens, un moyen de poursuivre son oeuvre : créer des ponts entre les mondes sourd et entendant grâce à l’art et à la transmission. Nous avons hâte de nous y retrouver et, peut être, de nous y rencontrer...

LONDON SYMPHONY
Un film d'Alex Barrett | RU • 2017 • 1h12

Voyage poétique à travers le Londres d’aujourd’hui – divisé en quatre parties correspondant aux quatre mouvements d’une symphonie musicale – London Symphony célèbre sa culture et sa diversité.

« London Symphony est une déclaration d’amour à une ville, mais c’est aussi un film sur la vie à l’époque moderne. Le film est ce que l’on pourrait appeler une capsule temporelle à l’heure où, comme beaucoup de villes, Londres doit relever un défi politique et identitaire. » Alex Barrett

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A FILM ABOUT NICE
Un film de Geoffrey Cox et Keith Marley | RU/France • 2010 • 36mn

A film about Nice réimagine le documentaire muet de Jean Vigo en utilisant le son comme moyen supplémentaire de représenter l’atmosphère du lieu. Un film sans scénario ni histoire, sans héros ni méchant ; il n’y a, pour reprendre le titre de la symphonie urbaine d’Alberto Cavalcanti, « rien que les heures ».

« Ce documentaire s’inspire des symphonies urbaines réalisées au début du XXe siècle par des artistes tels que Walter Ruttmann, Joris Ivens, Dziga Vertov et Jean Vigo. L’objectif de ces réalisateurs n’était pas de présenter des « faits » sur des villes spécifiques mais plutôt de capturer le rythme et l’atmosphère de ces villes au quotidien et d’exploiter les capacités expressives du montage pour donner vie et commenter, parfois de manière critique, les séquences visuelles qu’ils avaient capturées. » Geoffrey Cox et Keith Marley

Soudan, souviens-toi est un projet initié en 2019 par des étudiants soudanais exilés à Paris qui ont demandé à la cinéaste Hind Meddeb de ramener des images de leur révolution. Ce documentaire se donne pour mission de rendre compte d’une situation politique chaotique au sortir de trente ans de dictature.

En arrivant à Khartoum, la réalisatrice découvre que la poésie est partout. Sur les murs, dans les conversations et les manifestations, elle est utilisée comme moyen d’expression accompagnant chaque étape de ce soulèvement. Enregistrées sur le vif, ses images témoignent des mots qui défient la répression militaire, articulant par fragments des rêves de démocratie et ceux d’une révolution impossible, de ses débuts prometteurs jusqu’à ce que la guerre détruise tout, mettant les Soudanais sur les routes de l’exil. Progressivement, au fil des correspondances entre la réalisatrice et les protagonistes, les liens se tissent, mettant en lumière ce que l’on ne voit que trop rarement dans les conflits complexes et peu médiatisés : un peuple debout.
Dans ses précédents documentaires, Hind Meddeb enregistrait déjà, à l’heure du printemps arabe, les multiples formes de résistance à l’ordre établi, captant la création musicale comme un acte fédérateur pour toutes celles et ceux qui se révoltent. Soudan, souviens-toi témoigne une nouvelle fois de son savoir-faire pour recueillir le pouls d’une société en mouvement, et esquisser le portrait au long cours d’une jeunesse soudanaise militante : un acte de résistance filmique contre l’effacement de la mémoire des luttes.

Victime d’un accident vasculaire cérébral, Stefan Mortensen, juge misanthrope et antipathique, intègre une maison de retraite. Il y devient la cible de Dave Crealy, mystérieux résident qui prend un malin plaisir à terroriser l’établissement avec des jeux sadiques mis en scène avec une effrayante poupée d’empathie.

Tiré d’une nouvelle de l’écrivain néo-zélandais Owen Marshall, ce réjouissant thriller psychologique vaut surtout le détour pour l’affrontement dantesque entre deux géants du cinéma, John Lithgow et Geoffrey Rush. Un récit aussi sombre que nuancé, dans les recoins duquel se niche une véritable touche d’humanité.

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